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Lettre de (bas) voeux à Sarkozy - Les mots ont un sens, par Napakatbra

Le 16 avril 2010

Mercredi, sept avocats ont expédié une missive à Nicolas Sarkozy. Loin de lui transmettre leurs voeux, les baveux le somment de démontrer que les liens qu'il cultive avec le procureur Courroye n'ont rien à voir avec la tentative de déstabilisation dont a récemment été victime une juge du tribunal de Nanterre. Voeu pieux ?

Président contre présidente

La juge Isabelle Prévost-Deprez a du mouron à se faire. Ses jugements ne plaisent pas à tout le monde. En juillet dernier, par exemple, dans l'affaire des comptes bancaires piratés, elle avait refusé de statuer sur une demande de dommages et intérêts en faveur de Nicolas Sarkozy, tant qu'il siègerait sur son trône. Le président étant juridiquement intouchable, une telle demande aurait empiété sur le principe d'égalité des armes devant la justice. Dont acte.

Courroye de transmission... cassé(e)

Inutile de dire que Nicolas Sarkozy n'a pas apprécié. D'autant que la rebelle n'en est pas à sa première rebuffade. Hasard ou coïncidence, la semaine dernière, le procureur de Nanterre et grand ami du président, Philippe Courroye a demandé une sanction disciplinaire contre la juge capricieuse. Mais la tentative de déstabilisation s'est soldée par un fiasco total. Et d'une, la présidente en chef, Chantal Arens, a sèchement renvoyé le proc' dans ses vingt-deux. Et de deux, selon le Canard Enchaîné, le procureur général de Versailles (supérieur hiérarchique de Courroye) s'est totalement désolidarisé de son subordonné, devenu "la risée de ses collègues".

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